Chi mi frequenta nella quotidianità, sa quanto mi piaccia scherzare. Parola che, a dispetto delle lingue latine, viene dal tedesco medio-alto o dal longobardo scherz, che significava ”burla", "gioco", "motivo allegro" o ”scherzo".
Ecco perché oggi, traendolo da Le Monde, affronto il tema capitale di un fenomeno che non mi riguarda personalmente e che tuttavia ci ammorba (verbo adattissimo) nei rapporti sociali: la puzza di piedi.
Ne scrive Ophélie Neiman, dopo aver raccontato le vicissitudini di tal Frédéric, colpito gravemente dal fenomeno e alla ricerca sin dalla giovinezza di rimedi vari per ovviare a questo fastidioso problema sino allo sfinimento: ”Evidemment, Frédéric a tout essayé. Les sprays désodorisants, les poudres désinfectantes, les semelles parfumées. Il constate que le bicarbonate de soude est assez efficace, « mais il laisse un voile de poussière blanche partout ». Il s’en tient exclusivement aux fines chaussettes de coton et aux chaussures en cuir, matières plus respirantes que le synthétique. Quant à ses chaussures de running, il les range soigneusement dans une boîte hermétique pour en limiter les effluves”.
Reagisce l’esperto: ”S’il a tout bon sur le choix des souliers, enfermer ses baskets n’est vraiment pas la meilleure des idées, à en croire Fabrice Munoz, podologue à Paris. « La mauvaise odeur est liée à la prolifération bactérienne présente sur la peau des pieds, particulièrement favorisée par l’humidité, détaille-t-il. Des chaussures qui restent humides, qui ne sont pas assez aérées, entretiennent cette population de bactéries. » En résumé : pied qui sue, pied qui pue ; chaussure humide, chaussure putride.
Les émanations sont d’autant plus violentes en été que les pieds ont chaud et tendance à macérer. Pour limiter les dégâts, il faut donc laver soigneusement ses extrémités, préférer des matières naturelles, désinfecter le tout régulièrement (pour se débarrasser, un temps au moins, des bactéries fétides) et avoir la possibilité d’alterner entre les paires de chaussures, afin de les laisser sécher au moins vingt-quatre heures entre deux utilisations”.
La descrizione fa un po’ impressione e si prosegue ulteriormente: ”Et quand ce n’est pas suffisant, sus aux glandes sudoripares (les glandes qui font suer) ! Pour s’y attaquer, il existe l’ionophorèse. Ce procédé consiste à plonger les pieds (ou les mains, qui peuvent également être sujettes à l’hyperhidrose, la sudation excessive) dans un récipient d’eau où passe un courant électrique de faible intensité, ce qui a pour effet de réduire la production de sueur. « C’est un processus contraignant, car nécessitant de nombreuses séances, mais c’est la posologie idéale en cas d’hypersudation maladive », explique M. Munoz. A renouveler régulièrement, le traitement n’étant hélas pas définitif”.
Ma si arriva poi al vero quesito in cui credo tutti noi siamo incappati. Ricordo un mio collaboratore del passato che sembra avesse della fontina nei piedi: ”Reste une question : pourquoi vos pieds sentent-ils souvent le fromage ? « Plus exactement, le munster, le maroilles ou le vieux camembert, c’est un territoire olfactif assez précis », détaille Jeanne Doré, spécialiste des parfums, cofondatrice et rédactrice en chef de Nez. La revue olfactive, qui note que l’éventail des notes aromatiques est bien plus étendu concernant la sueur. « D’ailleurs, en réalité, c’est le fromage qui sent les pieds, car il subit durant la fermentation des transformations similaires. La flore bactérienne y produit des acides gras, comme l’acide caprique ou l’acide butyrique, qui délivrent des odeurs de beurre rance, et parfois de vomi. » Ce cocktail d’arômes nauséabonds n’a, sans surprise, jamais été utilisé en parfumerie.
En revanche, des créateurs se sont inspirés des souliers pour donner naissance à de grandes fragrances, à l’instar de Cuir de Russie, créé en 1927 chez Chanel (toujours commercialisé dans une version moins concentrée), qui reprenait l’odeur des bottes de cuir des soldats russes, tannées à l’écorce de bouleau. Et pour des arpions qui sentent bon, mieux vaut s’éloigner de l’humain : « J’adore sentir les coussinets de mon chat », confesse Jeanne Doré. Il faut dire que les chats ne portent pas de baskets”.
Il fenomeno più classico, per chi è stato genitore, è il passaggio dei bambini che odorano di buono agli adolescenti, le cui scarpe - specie certe orrende calzature, che io per via dell’età chiamo ancora impropriamente ”scarpe da tennis” - diventano oggetti radioattivi degni di essere studiati.